No. 56/1    mars 2003

 

Entretien avec

René Martin

par Antoine Pecqueur

 

Revue Musicale de Suisse Romande: René Martin, comment avez-vous eu l'idée du concept des Folles Journées?

René Martin: J'organise des concerts de musique classique, mais je suis aussi de la génération de la guitare électrique, j'aime écouter du rock et du jazz. Il y a dix ans, j'assistais à un concert du groupe «U2». Quand j'ai vu 35'OOO jeunes à ce concert, je me suis dit «pourquoi ces jeunes ne viennent-ils pas à la Roque d'Anthéron? Ce fut pour moi une véritable question existentielle: je me suis dit qu'il y avait sûrement des passerelles entre U2 et Strawinsky, entre Radiohead et Bartók...

 

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