La deuxième édition du Festival Pierre Boulez Ou lorsque le compositeur et chef d'orchestre rentre au bercail par François-Gildas Tual
Il pourrait paraître curieux d'introduire un hommage à Pierre Boulez par un texte de Michel Butor, qui plus est écrit à l'intention d'Henri Pousseur. Qu'importe: Pierre Boulez, finalement, a peut-être trouvé la solution au problème du jeune compositeur de Votre Faust. Non seulement parce qu'il a toujours réussi à concilier ses préoccupations théoriques avec ses activités d'interprète et de compositeur, mais aussi parce que, s'il n'est sans doute pas question pour lui de prendre sa retraite dans la petite ville provinciale de Montbrison, son passage dans la région de Saint-Etienne, où il fut pensionnaire au tout début des années quarante, est un retour aux sources des plus émouvants. Baden-Baden, Londres, New York, Cleveland puis Chicago, Lucerne maintenant, et Paris où le compositeur a toujours su jouer les premiers rôles: voyages incessants, installations durables ou provisoires sont le lot d'une telle carrière. Mais c'est aussi dans son ancienne école de Saint-Etienne que Pierre Boulez, le 13 mai 1968 (!), prononça une conférence essentielle -- «Où en est-on?» -- la première qu'il donnait en France depuis bien longtemps, et publiée aujourd'hui au sein des Points de repère...
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(page mise à jour le 13 décembre 2018)