No. 62/4    décembre 2009

 

Tradition et création

Le Festival de Lucerne

par Myriam Tétaz-Gramegna

 

Le côté exceptionnel du Festival de Lucerne, c'est l'équilibre de la programmation, entre musique contemporaine et répertoire classique, qui ouvre non seulement à l'écoute du présent de la musique, mais également à une redécouverte de son passé; ainsi apparaissent, sous-jacentes, des concordances qui éclairent parfois de façon inattendue l'un et l'autre. Grandes oeuvres du répertoire et partitions récentes, dont onze créations -- neuf ayant été commandées par le Festival -- étaient à l'affiche du 12 août au 19 septembre 2009, sous le thème de la «Nature», dans lequel on peut certes presque tout englober... même la musique électronique live, qui avait la part belle au programme de l'Académie (dirigée par Pierre Boulez), mais aussi lors des concerts.

La liste des artistes (dont, parmi tant d'autres, Magdalena Kozena, Yefim Bronfman, Thomas Quasthoff, Martha Argerich, Viktoria Mullova) et des orchestres invités (Berlin, Vienne, Concertgebouw, Gewandhaus, avec pour chefs Rattle, Mehta, Harnoncourt, Chailly...) dit à elle seule l'excellence des concerts, dont on peut discuter certaines interprétations, mais point l'exécution; en cela aussi, le Festival de Lucerne est exceptionnel. Je ne saurais parler que des concerts entendus, une dizaine sur septante.

Le Festival était ouvert pour la septième fois par le Lucerne Festival Orchestra dirigé par Claudio Abbado: cinq concerts, deux programmes, l'un avec Yuja Wang -- très véloce dans le Troisième concerto pour piano de Prokofiev, auquel succédait la Première symphonie de Mahler -- et l'autre avec les Rückert-Lieder et la Quatrième symphonie de Mahler; Abbado et Magdalena Kozena y ont ému aux larmes, tant par l'approfondissement magistral des oeuvres que par cette miraculeuse communion entre musique, musiciens et public que crée le chef italien.

 

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RMSR décembre 2009

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