No. 62/4    décembre 2009

 

David Greilsammer

Un toucher éclectique

par Antoine Pecqueur

 

Portrait du pianiste et chef d'orchestre israélien, qui vient d'être nommé directeur musical de l'Orchestre de Chambre de Genève.

Dix ans après l'arrivée de Christian Zacharias à la tête de l'Orchestre de Chambre de Lausanne, c'est au tour de l'Orchestre de Chambre de Genève de nommer comme directeur musical un pianiste-chef d'orchestre. Il a suffi d'un concert pour que l'osmose se crée entre David Greilsammer et les musiciens suisses. C'était en mars dernier, au Victoria Hall de Genève, dans un programme où figuraient des oeuvres rarement données de Mozart. «Ce fut le coup de foudre», se souvient David Greilsammer. «J'ai été émerveillé par la réactivité de l'orchestre, mais aussi par l'engouement du public genevois.» Quelques mois plus tard, la formation le choisissait pour succéder à Patrick Lange. Une étape importante dans la carrière du pianiste israélien, qui, depuis longtemps, souhaitait développer son travail de chef d'orchestre.

«Dans mon enfance, le piano occupait une place essentielle mais non pas exclusive. Mon éducation culturelle était très vaste. Et grâce à mes parents, j'ai pu beaucoup voyager et ainsi découvrir de grands chefs d'orchestre», se rappelle David Greilsammer. En Israël, il étudie d'ailleurs avec un musicien à la fois pianiste et chef, Yahli Wagman, qui insiste avec lui sur la sonorité symphonique du clavier. Outre Murray Perahia, l'un de ses modèles n'est autre que Daniel Barenboim, lui aussi à la croisée des activités pianistique et symphonique. David Greilsammer admire également, chez le fondateur du West-Eastern Divan Orchestra, son combat pour la paix au Proche-Orient. «Il n'y a pas un jour sans que je pense au conflit israélo-palestinien», confie le pianiste. Après ses études, ce dernier a effectué son service militaire au sein de Tsahal, l'armée israélienne: «En étant si loin du clavier, j'ai compris pour la première fois de ma vie qu'il m'était impossible de vivre sans la musique.»

 

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RMSR décembre 2009

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