No. 63/2    juin 2010

Cédric Pescia
un électron libre du clavier

par Antoine Pecqueur

 

Cédric Pescia est décidément inclassable. Géographiquement, d'abord: né à Lausanne d'une mère française et d'un père tessinois, il vit aujourd'hui à Berlin avec sa compagne, une violoniste israélienne. Musicalement, surtout: aussi à l'aise dans les ornements baroques de Couperin que dans le langage expérimental de John Cage, il ne se limite à aucun répertoire.

D'où lui vient une telle curiosité? Cédric Pescia se rappelle «avoir découvert le piano à la télévision et avoir ainsi fait entrer la musique à la maison. J'ai eu la chance d'avoir des parents qui ne m'ont jamais poussé.» Après avoir suivi des cours particuliers à Nyon, le jeune pianiste intègre la classe de Christian Favre au Conservatoire de Lausanne. Mais ne l'imaginez pas passer plusieurs heures chaque jour à travailler gammes et études: «J'aimais improviser, jouer des musiques orchestrales au piano. Mon professeur me laissait faire, et c'est sans doute grâce à cela que j'ai pu développer mon propre style». Christian Favre se souvient: «Le premier morceau que Cédric m'ait joué, c'était l'Ouverture des Noces de Figaro, qu'il avait arrangée pour piano! Il avait déjà une compréhension musicale d'adulte, avec une imagination, une sensibilité... On n'a pas un élève comme ça tous les jours!»

Contrairement à d'autres pianistes en herbe, Cédric Pescia ne se laisse enfermer dans aucune école de jeu. Cet éclectisme de goût, il le cultive également dans la classe de Dominique Merlet au Conservatoire de Genève, qu'il intègre à l'âge de 17 ans: «J'y ai travaillé un répertoire très large. Dominique Merlet m'a transmis une vraie philosophie de la musique. Il était très dur, ne supportant jamais qu'un élève ne soit pas au maximum de son potentiel. Il m'a apporté une rigueur qui me manquait, car je pouvais être un peu dilettante»...

 

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RMSR juin 2010

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(page mise à jour le 23 juin 2010)