No. 64/1    mars 2011

 

Les 175 ans du Conservatoire de Genève

par Nancy Rieben et Anya Leveillé

Conservatoire de Genève, Place Neuve

Le conservatoire de musique de Genève fête cette année ses 175 ans, l'occasion pour l'institution de revenir sur son histoire prestigieuse, grâce à différents événements commémoratifs programmés tout au long de l'année, et notamment une exposition très prochainement inaugurée dans les couloirs du bâtiment de la Place Neuve.


François Bartholoni

C'est en effet en 1835 que le financier François Bartholoni fonde dans sa ville natale la première institution d'enseignement de la musique en Suisse. Après quelques années de fonctionnement de l'école, Bartholoni confie à l'architecte français Jean-Baptiste Lesueur la construction du bâtiment de la Place Neuve, inauguré en 1858. Aujourd'hui encore cet édifice demeure l'emblème de cette institution qui a pourtant connu d'importants remaniements, en particulier ces dernières années. Le Conservatoire de Genève comporte aujourd'hui deux entités: l'Ecole de Musique, qui regroupe les enseignements de musique et de théâtre pour débutants et amateurs (Conservatoire de Musique de Genève, CMG), et la Haute Ecole de Musique (HEM). Cette dernière propose une formation professionnelle à quelque 650 étudiants du monde entier, sur son site genevois et son annexe neuchâteloise1. Pour accueillir des élèves de plus en plus nombreux, les locaux dédiés à l'enseignement de la musique n'ont eu de cesse d'augmenter en nombre, disséminés dans toute la ville et dans tout le canton, en particulier ceux du CMG qui se doit de maintenir un service de proximité.

Fondé par un amoureux de la musique, qui voyait dans la discipline et l'apprentissage du solfège le moyen de donner une solide formation musicale aux jeunes filles de bonne famille, le Conservatoire a su s'adapter aux exigences de son temps et devenir aujourd'hui une institution qui brille sur la scène internationale. Un enjeu que Bartholoni avait déjà saisi puisque, dès la création de l'école, il fît venir les meilleurs musiciens de son temps pour garantir un enseignement de qualité. Si le passage de Liszt n'aura certainement pas marqué durablement l'enseignement de la musique à Genève (c'est un amant en cavale qui se réfugie quelques mois durant dans la cité de Calvin), des figures telles que Dinu Lipatti ou Nikita Magaloff ont sans aucun doute su donner à l'institution la saine prétention de rivaliser avec les plus grandes écoles d'Europe...

 

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RMSR mars 2011

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