No. 67/3    septembre 2014

 

Renaud Capuçon

Par Claudio Poloni

 

Le violoniste français Renaud Capuçon a fait forte impression cet hiver à Lausanne, en interprétant en première suisse le Concerto de Pascal Dusapin. Dès ce mois de septembre, il occupe un poste d'enseignant au sein de la Haute Ecole de Musique vaudoise, succédant à Pierre Amoyal. A 38 ans, le musicien se lance dans un nouveau défi, lui qui parcourt déjà le monde entier pour donner concerts et récitals de musique de chambre, et qui dirige le Festival de Pâques d'Aix-en-Provence. Présent cet été à Verbier, où il s'est produit à trois reprises, il s'est exprimé avec beaucoup d'enthousiasme et de conviction sur cette nouvelle page qui va bientôt s'ouvrir pour lui.

 

RMSR: Renaud Capuçon, vous êtes un fidèle du Festival de Verbier!
Renaud Capuçon: Je crois! Je suis venu à Verbier pour la première édition, en 1994, et j'y suis revenu chaque année, sauf une fois. Un été sans Verbier, ce serait triste pour moi!

Qu'est-ce qui vous attire particulièrement dans le Val de Bagnes?
C'est d'abord la personnalité de Martin Engstroem [ndlr: fondateur et directeur du Festival de Verbier], qui est devenu un ami. C'est quelqu'un de fidèle aux musiciens; je me sens bien auprès des artistes qu'il invite. Et puis, je suis à l'aise ici car je suis quelqu'un de la montagne: je suis né à Chambéry, l'accent à Verbier est le même que l'accent savoyard, nous sommes très proches! Verbier est en outre un des rares endroits où l'on peut prendre une bière ou un café avec des collègues musiciens.

Dès la rentrée de septembre, vous allez enseigner à la Haute Ecole de Musique de Lausanne (HEMU). Comment est née cette collaboration?
Hervé Klopfenstein, directeur de l'HEMU, a pris contact avec moi pour me signaler qu'un poste de professeur de violon allait se libérer après le départ à la retraite de Pierre Amoyal. Il m'a demandé si le poste m'intéressait dans l'absolu, et m'a précisé qu'il y aurait une mise au concours. J'ai réfléchi et je me suis présenté. Avant le concours, je m'étais déjà dit que si les choses se déroulaient bien, j'allais foncer; j'étais vraiment prêt à accepter. C'était une réflexion importante pour moi, car ce poste va avoir d'énormes répercussions sur le plan pratique...

 

Pour lire la suite...

Revue Musicale de Suisse Romande

La version gratuite de cet article est limitée aux premiers paragraphes.

Vous pouvez commander ce numéro 67/3 (septembre 2014, 64 pages, en couleurs) pour 13 francs suisses + frais de port (pour la Suisse: 2.50 CHF; pour l'Europe: 5 CHF; autres pays: 7 CHF), en nous envoyant vos coordonnées postales à l'adresse suivante (n'oubliez pas de préciser le numéro qui fait l'objet de votre commande):

 

info@rmsr.ch

(Pour plus d'informations, voir notre page «archives».)

 

Retour au sommaire du No. 67/3 (septembre 2014)

 

© Revue Musicale de Suisse Romande
Reproduction interdite

 

Vous êtes sur le site de la  REVUE  MUSICALE  DE  SUISSE  ROMANDE

[ Visite guidée ]   [ Menu principal ]

(page mise à jour le 4 octobre 2014)