No. 67/4    décembre 2014

 

Editorial

8'30''

Vincent Arlettaz

 

Peu nombreux sont les artistes qui ne sont connus que pour une seule oeuvre: on citera ici notamment Alain-Fournier avec Le Grand Meaulnes, Paul Grimault pour son film d'animation Le Roi et l'Oiseau, Engelbert Humperdinck et son Hänsel und Gretel... On peut pratiquement leur adjoindre Carl Maria von Weber (1786-1826), dont le Freischütz (1821) semble résumer l'apport. Ceci n'est pas très équitable toutefois: certes, Weber, qui avait mis très longtemps à trouver son style personnel, et qui n'y était finalement parvenu qu'à l'approche de ses 35 ans, n'avait alors plus que quelques années à vivre. Ce qu'il avait produit auparavant n'est sans doute pas égal à la modernité fulgurante du Freischütz. Et ce qu'il a composé ensuite n'a jamais atteint la même reconnaissance -- loin s'en faut. N'en survivent guère, actuellement, que les ouvertures d'Euryanthe (1823) et d'Oberon (1826), assez souvent entendues au concert aujourd'hui encore. L'intérêt que suscitent ces deux morceaux doit nous signaler une anomalie qui n'a pas lieu d'être: le génie ne s'est pas arrêté après 8 minutes 30; il vaut la peine de tendre l'oreille pour écouter le reste de l'opéra!

Vincent Arlettaz

 

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Revue Musicale de Suisse Romande 67/4 décembre 2014

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(page mise à jour le 23 décembre 2014)