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Numéro spécial, soixantième anniversaire

Ecoutez les plus beaux instruments de musique mécanique (fin)

 

Les pièces à disques Parmi les premiers instruments à concurrencer la boîte à musique figurent les «pièces à disque», bervetées en 1880 par l'inventeur allemand Paul Lochmann. Avec ses disques interchangeables, chargés verticalement, le «Polyphon» n'est pas sans faire penser au moderne «juke-box»:

Polyphon, pièce à disques interchangeables, Leipzig, 1910. Haute définition (ADSL)        Modem 56k

 

Orgues de plein air Plus sérieuse encore fut la concurrence des instruments à bande perforée, qui bénéficaient d'une durée de jeu indéfiniment prolongeable. Gavioli, à Paris, fut un des plus importants fabricants d'orgues de plein air. Celui-ci, un orgue de foire, possède une sonorité particulièrement puissante:

Orgue de fête foraine, Gavioli, Paris, vers 1900. Musée Baud, L'Auberson. Premier extrait Haute définition (ADSL)        Modem 56k

Second extrait. Haute définition (ADSL)        Modem 56k

 

Orchestrions La maison Hupfeld, à Leipzig, fut un des plus importants fabricants d'orchestrions. Fabriqué en 1920, le modèle «Hélios II/26» est orné d'une façade comportant un tableau animé, avec un train, une cascade et un funiculaire:

Orchestrion «Hélios II/26» de Hupfeld, Leipzig, vers 1920 Haute définition (ADSL)        Modem 56k

 

Par l'infinie variété de son jeu, le violon appartient aux instruments les plus difficiles à mécaniser. C'est pourtant ce que réussit à faire le même fabricant, en recourant à un système pneumatique complexe, reproduisant les doigts de l'instrumentistes, mais aussi l'archet (un anneau circulaire garni de nombreux crins), et obtenant nuances et vibrato par des mouvements de tout le violon.

Le «Phonoliszt violina» de Hupfeld, Leipzig, vers 1920 Haute définition (ADSL)        Modem 56k

 

Phonographe et gramophone Enfin, avec l'amélioration des performances des micros électriques, dès la fin des années 1920, le gramophone remplacera les instruments de musique mécanique dans la plupart de leurs emplois. Dès 1877, Thomas Edison avait déposé un brevet pour son «phonographe», qui lisait des cylindres, et non des disques. Ces cylindres furent à l'origine en aluminium, puis en cire, et enfin, dès 1912, en celluloïd, d'une durée de 4 minutes, comme celui que nous entendons ici.

Phonographe Edison, jouant un cylindre non identifié, après 1912? Haute définition (ADSL)        Modem 56k

 

 

Prise de son: ProTools LE, MBox, micros Schoeps MK4G, Apple PowerBook G4. Mixage Logic Audio.

Avec nos remerciements les plus chaleureux au Musée Baud àL'Auberson et à la manufacture Reuge SA à Sainte-Croix, ainsi qu'aux Jeunesses Musicales de Martigny pour leur aide logistique.