No. 58/4    décembre 2005

 

François Cattin

Portrait d'un humaniste inquiet

par Alain Corbellari

 

RMSR: François Cattin, à l'origine vous êtes tromboniste. Comment passe-t-on du trombone à la direction chorale?

François Cattin: Difficile de répondre, sinon qu'en l'occurrence c'est un tromboniste, Philippe Krüttli, qui m'a donné l'occasion d'enseigner au Lycée. J'ai commencé par reprendre en 1999 la chorale du Lycée Blaise-Cendrars à La Chaux-de-Fonds, où je suis, la même année, devenu professeur de musique. Mais il y a aussi qu'avec l'enseignement je pouvais tout à coup toucher à la musique, et plus seulement au trombone. C'était un choix à faire. Je ne joue maintenant pratiquement plus de trombone.

Avez-vous un credo d'enseignant?

Oui, et je l'applique tout autant dans mes activités de chef de choeur, c'est l'idée de création. Il faut que l'enseignement passe par le présent. Je fais toujours commencer les élèves par la musique du XXe siècle, j'essaie de leur faire comprendre qu'ils peuvent être acteurs de ces créations d'aujourd'hui. De même, j'essaie de mettre au programme de chacun de mes concerts choraux au moins une oeuvre sinon contemporaine, du moins du XXe siècle, tant au Lycée qu'à la chorale Faller.

Cela a, paraît-il, choqué quelques habitudes de cette formation...

Vous savez, chaque fois qu'un nouveau chef arrive dans un ensemble, il y a du mouvement, des gens partent, d'autres arrivent, ce sera la même chose quand je passerai la main; je n'ai vraiment pas eu l'impression de faire une révolution...

 

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rmsr

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