No. 65/2    juin 2012

David Greilsammer

et l'Orchestre de Chambre de Genève

Par Claudio Poloni

 

Silhouette fine et soignée de dandy, allure de beau gosse avec son blouson de cuir noir et son jeans délavé... David Greilsammer ne ressemble en rien au portrait qu'on se fait communément du chef d'orchestre -- qu'on imagine plutôt en homme d'âge mûr, tiré à quatre épingles et les cheveux blancs en bataille. Les clichés ont parfois la vie dure... Non, son look serait plutôt celui du pianiste romantique, un brin sauvage. Pianiste, c'est justement sa toute première vocation. Sa carrière vient d'ailleurs de connaître une nouvelle impulsion grâce à la signature d'un contrat d'exclusivité avec un label prestigieux et la sortie d'un premier enregistrement devant sceller cette collaboration. Mais au bout du lac, David Greilsammer est aussi et surtout le directeur musical de l'Orchestre de Chambre de Genève (OCG). Sur la planète musicale genevoise, il fait un peu figure d'OVNI: son arrivée n'a pas été sans susciter des méfiances, mais les réticences sont vite tombées face à la force de persuasion du nouveau patron. «Heureusement qu'il y a eu des résistances, sinon cela aurait été moins drôle», s'exclame-t-il non sans humour. Il n'empêche, son contrat, qui arrive à expiration en août 2013, n'a pas encore été renouvelé. Le courant aurait-il, malgré tout, de la peine à passer?

 

Des créations mondiales

Nommé en 2009 à la tête de l'OCG, David Greilsammer entame son mandat genevois en septembre 2010. Arrivé maintenant au terme de sa deuxième saison, on peut dire qu'il a, si ce n'est mis en marche une révolution, du moins fait bouger passablement de fronts. Quitte à déranger parfois. Alors qu'initialement il ne devait occuper «que» le poste de directeur musical, et donc essentiellement diriger un certain nombre de concerts, le départ du directeur artistique en 2011 lui laisse depuis la pleine maîtrise de la programmation. Lorsqu'il débarque à Genève, il trouve un orchestre qui n'a plus eu de chef depuis un an et qui manque de vision à long terme. «Il a fallu revenir à une certaine rigueur, travailler certains aspects techniques, imprimer une certaine profondeur mais aussi proposer de nouvelles idées.»

 

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Revue Musicale de Suisse Romande juin 2012

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(page mise à jour le 12 juillet 2012)