No. 68/3    septembre 2015

 

Le Béjart Ballet Lausanne

Et la Neuvième symphonie de Beethoven

par Claudio Poloni

 

Les cinq représentations de la ‘Neuvième symphonie' de Beethoven que le Béjart Ballet Lausanne (BBL) a données en juin à la patinoire de Malley ont constitué l'un des points forts de la saison culturelle romande 2014-2015. Comme on pouvait s'y attendre, toutes les soirées ont fait le plein, attirant plus de 25'000 spectateurs. Pour mémoire, la chorégraphie a été créée par Maurice Béjart à Bruxelles en 1964; l'oeuvre nécessite près de 250 artistes sur scène (danseurs, musiciens, choristes et solistes vocaux). Souvent présenté dans des stades ou en plein air (notamment dans le stade des Jeux Olympiques de Mexico, ou encore sur la place Saint-Marc de Venise), ce ballet, qui a dû constituer une véritable révolution lorsqu'il a été proposé pour la première fois, est aujourd'hui devenu un spectacle populaire -- au sens le plus noble du terme: un spectacle qui s'adresse au plus grand nombre, et qui célèbre par ailleurs la fraternité. A Lausanne, les danseurs du BBL ont été rejoints par ceux du Tokyo Ballet, une compagnie avec laquelle Maurice Béjart entretenait des liens très étroits. Fait très rare dans la capitale vaudoise, les danseurs ont évolué sur les accords non pas d'une bande-son, mais d'un véritable orchestre, en l'occurrence le Sinfonietta de Lausanne, placé sous la baguette de son directeur artistique, Alexander Mayer.

 

Un véritable orchestre

Selon Jean-Pierre Pastori, président de la fondation du BBL et référence en matière de danse en Suisse romande, «c'était même la première fois qu'un orchestre accompagnait des danseurs pendant toute une soirée à Lausanne». Pour le chef Alexander Mayer, cette Neuvième symphonie a aussi représenté une première, à double titre d'ailleurs: il dirigeait en effet pour la première fois un ballet, et pour la première fois également le chef-d'oeuvre de Beethoven. Alexander Mayer connaît pourtant bien le compositeur allemand, pour avoir très souvent dirigé toutes ses symphonies, à l'exception de la Neuvième justement...

 

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Revue Musicale de Suisse Romande septembre 2015

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