No. 70/4    décembre 2017

 

Genève

La Fondation Lalive

Par Vincent Arlettaz

Fondation Lalive

Nina Vasylieva, violoniste ukrainienne et étudiante de l'HEMU, bénéficiaire d'un prêt d'instrument de la Fondation Lalive. © dr   www.fondation-lalive.org

 

Depuis 1997, la Fondation Lalive à Genève vole au secours de jeunes musiciens ne disposant pas de moyens financiers suffisants pour acquérir leur violon, leur alto ou leur violoncelle. Disposant actuellement d'une trentaine d'instruments et de presque autant d'archets, l'institution travaille en partenariat avec les Hautes Ecoles de Musique romandes, mais également avec les sections préprofessionnelles des conservatoires.
 

Plusieurs instruments de l'orchestre posent aux jeunes musiciens des problèmes matériels très délicats: s'il suffit à un hautboïste, à un trompettiste ou à un clarinettiste de quelques milliers de francs pour acquérir un instrument de qualité professionnelle, flûtistes ou bassonistes sont bien plus à la peine. Les premiers rêvent d'une flûte en or à plusieurs dizaines de milliers de francs, les seconds d'un «Heckel» au prix largement surfait, en raison d'un quasi-monopole de fait du fabriquant. Et les pianistes doivent longtemps se résoudre à ne pas posséder leur propre instrument, et à travailler sur ceux de leur école. La situation des cordes est toutefois la plus difficile: comme on le sait, même les plus grands solistes n'ont que très rarement accès aux fameux Stradivarius, Guarneri ou autres Guadagnini, objets d'une spéculation qui n'est à la portée que d'instituts bancaires ou d'assurances, et qui circulent essentiellement sous le régime du prêt. La même situation, avec des objets moins prestigieux, tend à se répandre actuellement au reste du parc instrumental: impossible, pour un jeune violoniste ou violoncelliste, de trouver chaussure à son pied pour moins de 20'000 ou 30'000 francs -- dans les cas favorables; impossible également de s'exercer sur un instrument partagé! Les Hautes Ecoles de Musique sont donc contraintes de chercher des solutions pour les plus démunis de leurs élèves; elles sont en cela secondées par des initiatives privées, dont la contribution est très importante...

 

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RMSR décembre 2017

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