No. 70/4    décembre 2017

 

Opéra de Lausanne

'Amahl et les visiteurs du soir' de Menotti

Par Myriam Tétaz-Gramegna

Amahl de Menotti

Joël Terrin, Aurélien Reymond-Moret, Joé Bertili. © Alan Humerose

 

Eric Vigié, directeur de l'Opéra de Lausanne, s'est laissé convaincre d'afficher, pour son spectacle «Jeune Public» de la saison 2017-2018, 'Amahl et les visiteurs du soir' de Gian Carlo Menotti. L'oeuvre avait été commandée en 1951 pour la télévision -- c'était une première à l'époque -- par la chaîne NBC. Depuis sa création, un 24 décembre, c'est un classique des fêtes de Noël en pays anglo-saxons. «Je n'écris jamais pour divertir. L'art est un acte d'amour» disait Menotti, rencontré il y a bien des années au festival de Davos. Et c'est l'amour, celui d'une mère, celui d'un fils, un amour finalement partagé par tous, qui habite cette féerie tout en tendresse et en douceur. Menotti lui-même avait un faible pour cette oeuvre: «J'aime écrire pour les enfants», avouait-il, «peut-être parce que je n'en ai jamais eu»; et rien ne lui faisait plus plaisir que de rencontrer un inconnu qui lui disait avoir commencé à aimer la musique parce qu'enfant, il avait joué dans un de ses petits opéras!

'Amahl et les visiteurs du soir' était donné ici en traduction française par la maîtrise «Opéra» du Conservatoire de Lausanne, et par l'orchestre de l'HEMU sous la direction d'Hervé Klopfenstein. Et les jeunes musiciens se sont surpassés par l'excellence de leur interprétation: les voix étaient belles, que ce soient les rôles principaux (Amahl, chanté en alternance selon les soirs par Nicolas Sanchez-Vignaux et par Marie Mury, tous deux membres de la maîtrise «Horizons» du Conservatoire de Lausanne; ou la mère, Marina Viotti, ancienne élève de la maison, superbe par la rondeur et la clarté du son) ou les rôles secondaires, qui ne déméritaientpas: justesse de l'intonation, absence de décalage entre scène et plateau, même le soir de la première. Quant à l'Orchestre de l'HEMU, il a fait preuve de précision et de clarté, notamment par ses rythmes sensibles...

 

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RMSR décembre 2017

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